HANDIALOGUE: samedi 27 Février à Palavas.
Handialogue à Palavas : la scolarisation des enfants handicapés.
L’épidémie de Grippe A ayant entraîné son report à l’automne dernier, c’est le Samedi 27 Février que l’association HANDIALOGUE a organisé son forum annuel à l’Institut St Pierre à Palavas (34). Le thème de cette année était la scolarisation des enfants handicapés
Le thème a été abordé lors d’une table ronde à laquelle ont participé des élus locaux (une élue de la municipalité de Villeneuve les Maguelonne ainsi que M. Grand, député-maire de Castelnau le Lez, M. Coudert, sénateur-maire de Béziers, et M. Jeanjean, maire de Palavas) des représentants du monde associatif (Mme la Présidente de l’association Améthyste, M. Saulet Président du Comité de Liaison des associations de Handicapés de l’Hérault, M. Briant Président de Handialogue) et M. Drevet, journaliste et membre d’association oeuvrant dans le champ du handicap.
Mme M. Romero assumait les fonctions de modérateur.
Mme Soraya Kompany (Chef de Cabinet de la toute récente DGCS = Direction Générale de la Cohésion Sociale) initialement prévue pour participer à la table ronde, a été retenue à Paris du fait d’une grève des aiguilleurs du ciel.
L’Education Nationale, pourtant invitée par M. Briant, n’était pas représentée.
Le public – parmi lequel le représentant du CHEMIN – était nombreux, composé de parents, de personnes en situation de handicap et de membres d’associations d’aide aux handicapés.
Le CHEMIN, même si la scolarisation des enfants handicapés n’est pas au centre de ses préoccupations, était là pour connaître le point de vue des décideurs locaux en ce qui concerne la prise en charge (quantitative et qualitative) des enfants handicapés par l’Education Nationale, ainsi que leur approche du recrutement, de la formation et du devenir des AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire), personnels indispensables à la réussite des élèves – et du projet.
Sur ces points là, la représentation de l’Education Nationale faisait cruellement défaut : les principaux acteurs de cette filière de l’égalité des chances (la scolarisation des enfants handicapés est un élément essentiel de la Loi du 11 Février 2005) brillaient par leur absence.
Le sigle UPI n’a pas été prononcé, les CLIS ont été rapidement abordées par M. Coudert, les AVS ont seulement été brièvement mentionnés en tant qu’accompagnants des élèves en situation de handicap.
La proximité des élections régionales ne serait-elle pas très favorable à un traitement plus approfondi de ce thème pourtant riche ? Nous en sommes restés à une vision généraliste et affective alors que nous espérions des prises de position fortes – pas un étalage de beaux sentiments.
L’implication du Ministère de l’Education Nationale, les mesures d’accompagnement appropriées, les financements par le FIPHFP (dont l’existence même semble ignorée de tous), les missions ASH au sein de notre académie : aucun de ces points n’a pu être évoqué par les acteurs – absents à un débat pourtant centré sur la scolarisation des enfants handicapés – mêmes chargés de l’application de la loi de 2005.
La table ronde a essentiellement évoqué la prise en charge des enfants en milieu spécialisé (et les nombreuses difficultés rencontrées par les parents et les institutions pour que cette prise en charge existe), alors même que, et heureusement, l’intégration en milieu scolaire doit se développer de plus en plus.
JLG